Il y a un paysage.
C'est une région avec des lacs. On en fait le tour sur un
petit chemin. Parfois on peut s'y baigner, parfois pas. Ils
sont un peu frisquets.
Ont des courants, dit-on.
Certains maars sont géologiquement récents, le lac Pavin,
d'autres bien plus anciens, le Gour de Tazenat.
Des localités s'y pressent, dans la plaine surtout.
Les habitants les déclinent : Maringues, Enval, Pont-du-
château et Ménétrol.
Ainsi, sans doute, parlent-ils tous même langage.
Stature droite d'une part, accessibilité de l'autre, le cône
égueulé s'aborde mieux par sa pente la plus douce.
De la Saint-Amable d'été à la Saint-Amable d'hiver, la
nature y prodigue ses fruits désirables : framboises sauvages,
noisettes ou glaçons stalactites à faire craquer sous
la dent.
Un chemin sur la gauche en montant procure une pente
magnifique à qui pratique l'art de la luge, manette à gauche
et manette à droite.
Pour trouver l'embouchure de cette sente particulière, se
repérer au hêtre d'âge moyen qui tend les bras : du gauche
il indique où se rendre.
Ce paysage de montagnes érodées est tout à l'effigie d'un
visage.
Le puy de Jumes, crâne dans la bruyère.
Gros oeil, le cratère ouvert du Pariou.
La Louchadière, hêtraie pentue.
Langue tirée du puy Chopine.
La pouzzolane, c'est une roche expulsée des volcans.
Elle est sombre ou rouge, suivant le cas.
Il suffisait d'en ramasser les gravillons enfant pour avoir ce
plaisir de les laisser couler ensuite entre les doigts,
Couler, scories.